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Immobilier : les tendances du marché des grandes villes françaises
Rédigé par Agathe CATHALA le 24 septembre 2024
Après une forte période de ralentissement marquée notamment par des taux d’intérêt élevés et l’inflation, le marché immobilier semble connaître un regain d’activité dans les grandes métropoles françaises. Si la baisse des prix est désormais minime, il semble que les acheteurs relancent peu à peu leurs projets d’achat, que ce soit à Paris, Lille, Bordeaux ou encore Toulouse, sous conditions cependant.
Les villes où les prix se stabilisent avec une reprise modérée des transactions immobilières
Si Paris maintient sa position de marché immobilier de prestige et Toulouse reste attractive, ces deux métropoles partagent une dynamique de reprise modérée, avec une tendance à la stabilisation des prix après une période de baisse.
Le marché parisien s’ajuste après la baisse des prix
Malgré une baisse de prix de 2,5 % en moyenne en 2024, le marché immobilier parisien reste parmi les plus coûteux, avec un prix moyen du m² avoisinant les 9 300 €. Bonne nouvelle cependant : la durée nécessaire pour rentabiliser une résidence parisienne est en légère baisse, passant de 30 à 29 ans en 2024.
29 ans
C’est la durée nécessaire pour rentabiliser un logement à Paris en 2024.
Sans surprise, ce sont les biens de prestige qui résistent le mieux à la baisse des prix, quand les autres logements voient leurs prix s’ajuster. En effet, les biens de qualité sont souvent idéalement situés et trouvent preneur plus rapidement. Pour des biens moins attractifs, il semble que les acheteurs soient plus patients et attendent la stabilisation du prix d’achat. Si la reprise est lente, elle semble pour autant bel et bien amorcée dans la capitale.
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La baisse modérée d’un marché toulousain attractif
À Toulouse, la baisse des prix reste modérée, puisqu’on enregistre un recul de seulement 0,7 % cette année. Avec un prix moyen du m² à 3 540 €, la ville rose reste prisée pour son rapport qualité-prix et ses quartiers recherchés comme au centre-ville.
Le marché reste tendu, notamment en raison des taux d’emprunt relativement élevés l’année dernière, mais la dynamique toulousaine reflète celle observée d’une manière générale dans la région Occitanie. Si le nombre de ventes a baissé en raison des conditions de financement, la stabilisation pourrait bien renverser la tendance.
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Les villes où les prix baissent
Après une période de forte baisse des prix dans certaines grandes villes comme Bordeaux ou Lille, le marché immobilier semble entrer dans une phase de correction. Stabilisation des prix et réajustement des dynamiques d’offre et de demande sont ainsi à l’ordre du jour.
À Bordeaux, le marché repart après la baisse des prix
Après une forte hausse des prix à Bordeaux ces dernières années, les biens à l’achat reviennent à des niveaux plus abordables. En effet, à 4 415 € du m² en moyenne, les prix des appartements bordelais ont chuté de 5,7 % en 2024. Quant aux maisons, elles ont enregistré une baisse de 7,2 %. Désormais, la tendance semble être à la stabilisation, tout comme la durée de rentabilisation d’un bien, qui s’élève à 22 ans.
5,7 %
C’est la baisse du prix des appartements à Bordeaux en 2024.
Le marché commence cependant à retrouver de son dynamisme, malgré quelques ajustements. Si certains quartiers prisés du centre de Bordeaux ont un peu mieux résisté à la baisse des prix, d’autres ont vu leurs prix s’adapter à la conjoncture. La demande a également évolué, les acheteurs se tournant vers les logements correctement estimés. Elle reste cependant en baisse, ajustant ainsi le marché en laissant aux acheteurs une plus grande marge de négociation.
L’ajustement d’un marché lillois exigeant
À Lille, le marché immobilier connaît des ajustements plus marqués. C’est notamment le cas pour les maisons, qui ont vu leur prix baisser de 8,5 % en un an. Pour les appartements, la baisse est restée modérée : – 2,7 %, pour un prix moyen du m² atteignant les 3 531 €. La durée de rentabilité à l’achat n’a cependant pas bougé, et reste à 21 ans.
21 ans
C’est la durée nécessaire pour rentabiliser un logement à Lille en 2024.
La demande a en revanche évolué, et les acheteurs n’hésitent plus à négocier les prix à l’achat. Ainsi, les biens surévalués restent sur le marché beaucoup plus longtemps qu’avant. Même dans les quartiers prisés comme le Vieux-Lille, où les prix restent élevés, les vendeurs doivent bien souvent s’ajuster à une demande plus exigeante.
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