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Loyers impayés : les risques augmentent en 2024, surtout en zone rurale
Rédigé par Maeva FLORICOURT le 04 novembre 2024
La hausse des loyers impayés reste un sujet majeur pour les propriétaires bailleurs, surtout dans un contexte où les charges augmentent et où les tensions économiques fragilisent de nombreux locataires. Si les grandes villes montrent quelques signes de stabilisation, les zones moins centrales subissent une montée des impayés, une situation qui peut être anticipée et contrôlée grâce à des solutions adaptées.
Loyers impayés : une situation contrastée dans les grandes villes et en région
Les dernières données d’Imodirect montrent une évolution contrastée des loyers impayés selon les zones géographiques. En Île-de-France et dans les principales métropoles, le taux d’impayés de plus d’un mois a légèrement reculé : à Paris, il est passé de 3,60 % en septembre 2023 à 3,52 % en septembre 2024 et dans les grandes villes hors Île-de-France, de 3,58 % à 3,55 %. Ce frémissement reste néanmoins fragile, masqué par la hausse des relances nécessaires pour recouvrer les loyers.
Dans les zones rurales et périurbaines, la situation est plus complexe : les taux d’impayés de plus d’un mois y ont franchi la barre des 4 %, contre 3,90 % l’année précédente, un chiffre nettement supérieur aux 1,25 % d’avant la crise du COVID. Parallèlement, les retards de paiement explosent, comme en témoigne le taux des relances à J+5, passé de 6,12 % en mars 2020 à près de 20 % en 2024. Pour les propriétaires dans ces zones, cette dégradation entraîne une insécurité financière grandissante.
À SAVOIR
La trêve hivernale, période durant laquelle les expulsions locatives sont suspendues, sera en vigueur cette année du 1er novembre 2024 au 31 mars 2025. Pendant ces cinq mois, les propriétaires ne peuvent pas expulser un locataire, même en cas de loyers impayés. Toutefois, cette période ne suspend pas le paiement des loyers : les dettes locatives continuent de s’accumuler et pourront donner lieu à des procédures dès la fin de la trêve.
Un impact financier de plus en plus préoccupant pour certains propriétaires
Ces impayés de loyer impactent directement la rentabilité des investissements locatifs. En cas de défaillance, le manque à gagner pour un bailleur s’élève en moyenne à plusieurs milliers d’euros par an, sans compter les frais juridiques liés aux procédures de recouvrement. Toujours selon l’étude Imodirect, les coûts peuvent monter jusqu’à 7 000 € pour une procédure d’expulsion, avec un délai moyen de 15 mois avant de récupérer son bien.
C’est dans ce contexte que la garantie loyers impayés (GLI) entre en jeu. De fait, la GLI permet de sécuriser les revenus locatifs en prenant en charge les loyers non versés, les frais de contentieux et même les dégradations de biens dans certaines formules. Une couverture renforcée qui, malgré une cotisation annuelle, peut limiter les pertes financières et offrir un soutien précieux face aux imprévus.
Prévenir les loyers impayés avec une assurance GLI
L’avantage majeur de la GLI est sa rapidité d’indemnisation qui permet aux propriétaires de maintenir une stabilité financière sans subir les lourdeurs administratives d’une procédure classique. Grâce à la validation de la solvabilité des locataires en amont, la GLI assure aussi un niveau de sécurité élevé : les dossiers sont examinés avec précision (contrats de travail, bulletins de salaire, engagement de caution pour les étudiants, etc.) afin d’éviter les risques dès le départ. Qui plus est, les cotisations versées pour cette assurance sont déductibles des revenus fonciers, un atout fiscal qui allège la charge des propriétaires.
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